Avec Antonella BUSSANICH
Avec Antonella BUSSANICH nous avons cherché à mettre en vibration sonore et visuelle certains textes féministes.
Nous avons mis en place un espace performatif ou vidéos lumières et sons sont activés par nous.
Nous nous sommes d’abord retrouvées autour d’une question posée par l’universitaire américaine Sandra Harding, que nous avons résumé ainsi: « Penser à travers la perception des femmes, n’est-ce pas le début des nouvelles esthétiques ? »
Puis dans « Fragiles Abstractions » nous avons questionné la porosité des frontières entre concret et abstrait, formes figuratives et formes pures, musique tonale et bruitée, musique concrète et musique électronique …
Ce sont nos corps féminins, en devenir et en expérimentation, qui déclenchent ces cycles de transformations, de glissements entre ces territoires, ils modifient par l’action la perception du clivage concret/abstrait.
Dans « la femme, le chien » nous jouons autour d’une question qui est tout autant une aporie qu’un poème.
Fragiles abstractions, extrait ici :
Visuels performance Fondation Camargo Cassis.
La beauté.
La femme, le chien. Festival Reims Scènes d’Europe.
With Antonella BUSSANICH we tried to put in sound and visual vibration some feminist texts.
We set up a performative space where videos, lights and sounds are activated by us.
We first met around a question posed by the American academic Sandra Harding, which we summarized as follows: « Thinking through the perception of women, is it not the beginning of new aesthetics?
Then in « Fragile Abstractions » we questioned the porosity of the borders between concrete and abstract, figurative forms and pure forms, tonal and noisy music, concrete music and electronic music…
It is our female bodies, in the process of becoming and experimenting, that trigger these cycles of transformations, of shifts between these territories, they modify by action the perception of the concrete/abstract divide.
In « the woman, the dog » we play around a question that is as much an aporia as a poem.